Avant de partir.
Sur ton corps.
J'en voulais encore.
Trois ans, mille quatre-vingt-quinze jours
La durée fatale d'un amour
Mathématique, statistique
Pas d'issue, pas de recours
Pauvre mille et quatre-vingt-seizième
Gare au mille quatre-vingt-quatorze
Hier encore c'étaient des "je t'aime"
Demain la chamaille, les torts
Est-ce une fatalité
Est-ce une impasse assurée
Est-ce écrit, est-ce gravé
Dans nos curs tatoués
On mentira aux habitudes aux comptes
On enfreindra les proverbes et les lois
On lira pas les secondes à nos montres
Le temps ne gagnera pas
On sera plus forts que ça
Le temps, nous, on lui mentira
Tant pis on sera pas dans les moyennes
Dans les listes dans les panels
On ira plutôt du côté du ciel
Caresser le beau, les extrêmes
Tant pis s'il faudra tout inventer
Les mots vrais les gestes qui aiment
Pas de modèles à suivre à copier
Les scènes, on les jouera nous-mêmes
Pas besoin de rêver
D'une autre réalité
Décidons de décider
Dans nos curs tatoués
On mentira aux habitudes aux comptes
On enfreindra les proverbes et les lois
On lira pas les secondes à nos montres
Le temps ne gagnera pas
Rien ne nous abîmera
On sera plus forts que ça
Le temps, nous, on lui mentira
On mentira aux habitudes aux comptes
On enfreindra les proverbes et les lois
On lira pas les secondes à nos montres
Tu verras on gagnera
Parce que c'est toi que c'est moi
Le temps, nous, on lui mentira.
Je tourne en rond. Ne sachant que faire.
Peur de la fuite du temps. De ne plus pouvoir profiter comme je peux le faire aujourd'hui.
Je m'évapore. Je ne trouve pas ces mots qui pourraient me relaxer.
Profiter de l'instant présent. En ne faisant rien de particulier. En savourant cette légèreté d'esprit.
Et en ayant peur de ce que sera demain.
L'approche du début de semaine. Cette idée qu'il va falloir se remettre au boulot bien qu'on en ai pas la force.
Se dire qu'on doit travailler. Que c'est fondamental pour avoir ce papier que l'on appelera par la suite "diplôme".
Que si c'est pas maintenant c'est jamais plus. Je me retrouve assise ici. A écrire mes doutes et mon angoisse sur des choses pas si terribles que ça.
Rien d'autre ne me tracasse. Du moins pas pour le moment. Je cherche des mots. Car mes pensées sont en désordre. Elle s'emmêlent en pensant à demain.
Ou tout redeviendra... Habituel.
Pourquoi suis-je venu ici?
Envie de changement. Peut-être.
A la recherche de la nouveauté.
But lucratif. Personnel.
Besoin de créer.